Rémunération des artistes plasticien·es : y a-t-il une norme ?

Rémunération des professionnel·les de l'art contemporain

Combien payer les artistes et les travailleur·euses de l’art ?

Et en pratique, la rémunération des artistes plasticien·nes, ça donne quoi ? Les 5e assises du Cipac ont axé leur première table ronde sur la question.

Vous êtes indépendant·e ? Que vous soyez artiste ou non, vous avez dans cet article un paquet de références pour chiffrer et cadrer vos collaborations avec des structures d’art contemporain. Accrochez-vous, c’est un peu théorique.

Entre le consensus virtuel, les cadres légaux et les pratiques, un multifossé semble infranchissable :

  • c’est normal, théoriquement, de payer les artistes lorsqu’on fait appel à elleux pour une expo, une intervention, un projet…
  • …mais la réglementation est mal adaptée à la réalité du métier
  • …et n’est guère appliquée.

Plusieurs acteur·rices se sont penché·es sur la question, à différentes échelles de pouvoirs et de différentes manières.

C’était le thème des 5e assises du Cipac, tenues à Paris le 29 novembre dernier.

La première table ronde a permis de mettre en lumière les initiatives en matière de rémunération des artistes plasticien·nes, et souligner leurs limites. La seconde est tout aussi passionnante, mais je vous garde la surprise pour le prochain post.

Qu'est-ce qui quoi ?

Mais d’abord, un point pour savoir de quoi on parle.

Qu'est-ce que le Cipac et pourquoi des assises ?

Cipac, fédération des professionnels (sic) de l'art contemporain, sur la rémunération des artistes

Le Cipac est la fédération des professionnels (sic) de l’art contemporain.

Il rassemble (au 15/12/21) :

  • des réseaux nationaux et régionaux,
  • des syndicats,
  • des associations de structures,
    • d’écoles d’art
    • ou encore de professionnel·les regroupé·es par type de métiers,
  • ainsi qu’une fondation d’entreprise.

Le Cipac, c’est un peu la méta-association des pros de l’art contemporain.

Son rôle :

  • relai d’infos pros de son réseau, comme des annonces de postes ou des appels à projets
  • partage de ressources et d’outils (exemple : des modèles de contrat de production d’œuvres)
  • organisme de formation professionnelle en art contemporain

Les Assises du Cipac, qui ont lieu en principe tous les ans, sont une journée d’état des lieux sur un des chantiers en cours.

📔 Lexique : ne pas confondre les assises avec les congrès du Cipac : des sessions d’ateliers de travail variés qui se déroulent sur quelques jours.

Composition de la première table ronde

Le 29 novembre, la première table ronde réunissait 8 intervenant·es représentant 7 entités :

  • 4 réseaux de professionnel·les
    • dca, réseau national de développement des centres d’art
    • le CAAP, comité pluridisciplinaire des artistes-auteurs et des artistes-autrices
    • le réseau Astre, arts visuels en Nouvelle Aquitaine
    • le Pôle arts visuels des Pays de la Loire
  • 1 organisme de gestion collective de droits d’auteur
    • l’ADAGP
  • 1 collectivité territoriale
    • la Ville de Nantes
  • Le seul l’unique le vrai ministère de la Culture
    • représenté ici par la Direction générale de la création artistique (DGCA), organe du ministère de la Culture qui s’occupe des arts visuels (entre autres).

Le débat était modéré par Pascal Neveux et Xavier Montagnon, respectivement président et secrétaire général du Cipac.

Rémunération des professionnel·les de l'art contemporain

Et pour parler de quoi ?

En résumé, ça a parlé du fric donné aux artistes pour leur travail.

Combien, comment, qui paie, qu’est-ce qui cadre quoi, et comment ça évolue depuis deux ans.

Le communiqué de presse résume les Assises de cette manière :

Après qu’en 2019, le ministère de la Culture ait émis des premières recommandations en matière de rémunération du droit de présentation publique dans le cadre d’expositions monographiques et collectives, les professionnels du secteur ont été à l’initiative de nombreuses autres démarches. Leurs travaux, entrepris parfois à la suite des chantiers menés dans le cadre des Schémas d’Orientation pour le Développement des Arts Visuels, ont été plus loin en élargissant le périmètre d’activités concernées : conception d’œuvres, rencontres publiques, ateliers… En concertation avec les organisations représentatives des artistes auteurs, ils se sont attachés à dépasser une logique de minima, appuyés en cela par l’engagement de certaines collectivités territoriales.

(source)

Le contexte : ressources sur la rémunération des artistes citées par le Cipac

Le Cipac cite plusieurs actus récentes de notre secteur de cœur, que je déplie ici.

Les préconisations du Ministère

Ministère de la Culture

Après qu’en 2019, le ministère de la Culture ait émis des premières recommandations en matière de rémunération du droit de présentation publique dans le cadre d’expositions monographiques et collectives…

Les « recommandations en matière de rémunération du droit de présentation », ce sont des suggestions* de montants en euros, versés (bruts) aux artistes, qui varient selon le type d’exposition et le modèle de la structure.

*comme dans « suggestion de présentation » sur une boîte de lasagnes surgelées

Date de publication : 18 décembre 2019 par le Ministère

Combien faudrait-il payer les artistes ? Grosso modo, de 100 à 1000 euros par artiste pour une expo + un pourcentage des ventes de billets d’entrée (le cas échéant).

Les trucs à savoir :

  • Ce texte n’est pas une loi, il est donc non normatif.
  • Les sommes mentionnées ne concernent qu’une part de l’argent versé aux artistes : le droit de présentation publique dans le cadre d’une expo monographique ou collective (j’y reviens). En clair, le Ministère nous conseille combien on pourrait payer un·e artiste pour avoir le droit d’exposer ses œuvres, mais pas pour la création desdites œuvres.

Où trouver les préconisation du Ministère :

L'élargissement des précos par les professionnel·les

…les professionnels du secteur ont été à l’initiative de nombreuses autres démarches. Leurs travaux (…) ont été plus loin en élargissant le périmètre d’activités concernées : conception d’œuvres, rencontres publiques, ateliers…

Les professionnel·les n’ont bien sûr pas attendu le Ministère pour se pencher sur la question. Plusieurs barèmes de prix, plus détaillés, sont sortis depuis 2019. Tous suggèrent des rémunérations précises à verser aux artistes qu’on invite.

« Élargissant le périmètre », et pas qu’un peu : cela nous éclaire fort sur les omissions du Ministère.

DCA - association française de développement des centres d'art contemporain

La charte des bonnes pratiques des centres d'art contemporain par dca, sur la rémunération des artistes

J’ai parlé ici de la charte de bonnes pratiques des centres d’art contemporain. Elle était assortie d’une préconisation de minima de rémunérations.

Date de publication : printemps 2019

Comme l’a rappelé sa secrétaire générale Marie Chênel lors des Assises, dca a été le premier réseau de structures à afficher publiquement ce type de barème. Ce dernier a été établi en fonction de la situation, des pratiques et du contexte des centres d’art du réseau.

Et ici, combien ? Grosso modo : 150 euros à 1000 euros pour les seuls droits d’exposition*

Les trucs en + :

    • dca aborde la rémunération des artistes mais aussi les travailleur·ses indépendant·es invité·es dans la programmation artistique et culturelle. Auteur·rices de conférences, textes, intervenant·es en ateliers…
    • Ajoute aux droits d’exposition* la conception de l’expo, soit le paiement d’honoraires de création aux artistes.

*minute vocabulaire : le Ministère dit droits de présentation, dca dit droits d’exposition, ici c’est la même chose.

Où trouver la charte : ici

Astre, Arts plastiques et visuels en Nouvelle-Aquitaine

Astre, arts plastiques et visuels en Nouvelle-Aquitaine, sur la rémunération des artistes

Astre a publié un référentiel de rémunération, relayé d’ailleurs sur d’autres réseaux.

Date de publication : mai 2020

Les trucs en + :

  • Astre distingue les honoraires de création du droit de présentation, comme DCA (si vous avez suivi)
  • Tient compte de la durée de l’expo
  • différencie les différents types d’intervention d’un·e artiste : conférence, participation à une table ronde, présence simple
  • mentionne les autres activités et missions demandées aux artistes : accrochage, ateliers, présence avec ou sans prise de parole, ateliers de pratiques
  • sur son site, une calculatrice permet de chiffrer les sous à verser aux artistes, d’après le référentiel.

Et alors, combien ?

Grosso modo : de 101 à 1010 € en droits de présentation/exposition (on a vu que c’est pareil hein).

À titre indicatif, on peut aller de 13 à 44 fois un smic horaire, soit de 133,25 à 451 € bruts pour une rencontre avec le public avec plus ou moins de préparation.

Où trouver ça ? par là

devenir.art, réseau des arts visuels en Centre-Val-de-Loire

devenir.art, réseaux des arts visuels en Centre Val-de-Loire, sur la rémunération des artistes

devenir.art propose lui aussi un référentiel, sur des critères semblables à ceux de Astre.

Date de publication : 2021

Le truc en + :

  • sont mentionnées les résidences de recherche et/ou de création

Et alors, combien ? Grosso modo, les droits de présentation vont de 150 à 2500 € brut pour un mois d’expo.

Où trouver ça ? ici

En plus de ces actions récentes, on peut citer deux autres références : le CAAP et l’ADAGP.

CAAP, comité pluridisciplinaire des artistes-auteurs et artistes-autrices

Date de publication : aucune idée

Le truc à savoir :

Le CAAP s’adressant aux artistes en priorité, il associe son barème à des infos sur la facturation, la TVA, etc.

Et alors, combien ?

le CAAP propose des tarifs pour les interventions physiques des artistes. Cela va de 71,05 € de l’heure à 487,20 € le forfait journalier. On est aussi sur une équivalence en smic horaire (ici, de 10 à 48)

Où trouver les réf ? Par ici

L'ADAGP

Le truc à savoir :

  • L’ADAGP est un organisme de gestion collective de droits liés à l’utilisation d’images. Elle parle donc de ses propres tarifs, applicables pour l’utilisation d’images créées par les artistes-auteur·rices adhérent·es de l’ADAGP. Elle décide de ses tarifs, qu’elle facture aux institutions, assos, particulièr·es bref toute personne physique ou morale qui collabore avec ses adhérent·es.
  • En principe, elle reverse ces droits à ses adhérent·es, mais cela n’apparaît pas dans son barème.

Et alors, combien ? De 150 à 1000 € pour une expo, selon le nombre d’artistes « sous droits » (meaning : qui ont confié la gestion de leurs droits à l’ADAGP). NB : ici ça représente les sommes touchées par l’ADAGP, pas par les artistes.

Où trouver son barème ? ici

Les Sodavi

Je continue ma lecture du communiqué de presse du Cipac (accrochez-vous, on en est toujours au premier paragraphe).

…chantiers menés dans le cadre des Schémas d’Orientation pour le Développement des Arts Visuels

Les Schémas d’Orientation (etc) ou Sodavi, j’en parlais ici aussi. C’est une série d’enquêtes sur des arts visuels, déployées dans toutes les régions, à la demande du Ministère. Le but était d’identifier les besoins de la filière arts visuels. En sont ressorties pas mal plein de choses, dont deux nous intéressent ici :

  • le besoin de ressources, informations et formations pour les artistes auteur·rices
  • comment motiver les structures à payer les artistes qu’elles exposent, accueillent, diffusent.

La rémunération des artistes en bref

En bref, sur la rémunération des artistes

On le voit, la rémunération des artistes ne recouvre pas les mêmes choses pour tout le monde. Le ministère prévoit de faire attention à l’un des droits des artistes auteur·rices, celui lié à la présentation publique des œuvres, alors que le droit d’auteur concerne aussi les droits de reproduction des œuvres sur support papier ou numérique par exemple.

La rémunération des artistes inclut (peut inclure), en plus des droits d’auteur :

  • des honoraires de création : une rémunération pour la conception et la création des œuvres ;
  • des honoraires d’intervention, pour concevoir et animer :
    • une intervention publique de type conférence,
    • une présentation de son travail,
    • la participation à un débat
  • encore d’autres trucs, la créativité des un·es et des autres est sans limite (sans mauvais jeu de mot).

Ça c’est pour le fric destiné aux artistes.

Maintenant, dans le cas d’une expo avec production d’une ou plusieurs œuvres, s’ajoute une enveloppe de production, qui n’est pas une rémunération de l’artiste pour son travail mais le règlement des frais liés matériellement à la création de l’œuvre.

Bref, exposer un·e artiste, ça implique des dépenses de différentes sortes, chacune ayant un sens particulier et étant aussi nécessaire que les autres. En pratique, chaque structure a son fonctionnement propre, et bien sûr, vous trouverez toujours des structures pour payer « au forfait », englobant et invisibilisant ainsi ce qui est demandé aux artistes.

De ce fait, les réseaux pros ont intérêt à faire des recommandations super détaillées. Le Ministère intègre ces recommandations partiellement, à son échelle et à son rythme. C’est quelque peu rageant. Peut-être qu’il s’attaque à la pratique la plus rare, considérant qu’il est déjà (« ») acquis* qu’on paie les artistes pour une production, pour un accrochage ou pour une intervention publique.

*scoop : non.

Vous êtes perdu·e dans la rémunération des artistes ? Moi aussi. Je vous conseille la super web-série Au secours je suis artiste ! produite par Maze-Conseil et le Cnap :

Maintenant, qu'est-ce qui s'est dit pendant la table ronde ?

Oui parce que tout ça, c’était le point nécessaire pour comprendre de quoi il s’agissait le 29 novembre. Voici deux ou trois trucs entendus, qui m’ont fait passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en cette matinée.

Une prétention

Selon la DGCA, la Ministre aurait communiqué sur la conditionnalité des subventions début 2021.

La conditionnalité des subventions, c’est un chantage au portefeuille : « Tu respectes la règle ou on coupe tes subventions ». Je n’ai pas trouvé trace de cette annonce. Par contre, j’ai trouvé ça :

Ce minimum repose sur une base volontaire et n’a pas vocation à s’appliquer de façon obligatoire à l’ensemble des musées de France. Toutefois, la rémunération du droit d’exposition des artistes vivants doit s’intégrer dans les obligations des établissements et des structures labellisées bénéficiant d’un soutien du ministère. (page consacrée au versement du droit de présentation publique, décembre 2019)

Ainsi que :

Mesure 11 : Faire aboutir les travaux en cours concernant la rémunération du droit d’exposition des artistes par les musées et les FRAC (mesures annoncées par la Ministre en mars 2021)

On est peut-être sur le chemin, mais le chantage au portefeuille au sens strict est encore loin.

Autocensure et solidarité dans l'autoexploitation

Deux artistes ont raconté l’étude nantaise sur les rémunérations des artistes (super étude : lien). Elles ont souligné qu’une forme d’autocensure était observée, chez les artistes comme les structures, sur la possibilité de rémunérer les artistes. Une manière assez fine de pointer le tabou du fric dans l’art éloigné du marché.

Catherine Texier, ancienne présidente du Cipac et présidente aujourd’hui de Astre, parle elle de « solidarité dans l’autoexploitation ». J’aime bien l’expression, mais je chiale.

Pourtant, selon l’ADAGP, le droit de présentation publique est inscrit dans la loi en France depuis 1957

Bah alors j’ai envie de dire, comme souvent dans la vie : à quoi ça f*ing sert de faire de nouvelles lois ?

Bricolage d'un côté...

La DGCA souligne que la rémunération des artistes est complexe (ça, on a vu). Du coup, les structures de diffusion ou d’accueil en résidence sont amenées à bricoler :

  • soit payer les artistes de manière détournée, par simplification administrative, par calcul, ou parfois par méconnaissance. Je confirme tristement : j’en ai vu passer, des astuces pour rémunérer un·e artiste en jonglant avec son statut et les contraintes de mon administration 😂😭
  • soit fonctionner au forfait, et on a vu que c’est problématique. Ça masque la réalité de la commande à l’artiste, administrativement mais aussi symboliquement.

Un·e responsable de structure d’expo m’expliquait qu’iel avait commencé à préciser, dans ses contrats avec les artistes, la distinction entre honoraires de création, droits d’auteurs et enveloppe de prod, par souci de pédagogie pour ses supérieur·es (signataires desdits contrats donc). Sortir du fonctionnement au forfait révélait la rémunération réelle de l’artiste et la part consacrée à la production des expos. Une pratique à généraliser.

...courage social de l'autre

Laetitia Bourgetau, représentant le CAAP à la table ronde, poursuit dans ce sens : « Au Caap, dit-elle, on travaille à changer de récit sur les artistes. »

Elle parle du « courage social » dont les artistes sont capables, au risque des retombées concrètes sur leurs activités. Beh oui, il y a des situations où soit tu es ok avec ne pas être payé·e (ou mal), soit tu dégages de la programmation.

Elle a aussi souligné que l’achat d’œuvres par les institutions n’est pas du « soutien » aux artistes. D’abord parce que les ventes d’œuvres sont une portion vraiment faible des revenus artistiques (j’en parle ici). Ensuite, parce que soutenir une personne et régler un achat sont deux choses différentes. Enfin, parce que l’acquisition en soi ne sert à rien si une fois acquise, l’œuvre n’est pas diffusée – et l’artiste rémunéré·e en conséquence.

Un point vocabulaire

Un·e intervenant·e du public souligne que le terme « travail » est important dans ces discussions, car les artistes doivent être considéré·es comme des travailleur·euses de l’art. Dans cette logique, il faudrait revoir non seulement le volume de leur rémunération mais aussi leurs cotisations sociales. Ces charges ouvrent en effet à des droits sociaux, soit du salaire différé en cas de maladie par exemple. En l’état actuel en effet, les artistes cotisant moins que les salarié·es, ont de fait moins de droits.

La route est longue pour en arriver là, mais le fait de parler de « travailleur·euses » de l’art est un premier pas…

Et un coup de règle pour terminer

Catherine Texier en rajoute une couche sur le vocabulaire. Pour affirmer le sérieux de notre secteur préféré, elle parle de « filière » plutôt que d’ « écosystème » de l’art.

C’est vrai que la poésie, ça va cinq minutes.

Préférer les mots « loi » et « référentiel » à « charte », c’est aussi une manière d’insister sur la nécessité d’agir (même si on a vu que les lois…, bref).

Voilà pour la matinée des dernières Assises du Cipac ! Vous êtes encore là ? Prenez tout le temps qu’il faut pour digérer tout ça. Je vous raconte l’après-midi de cette folle journée dans un prochain post.

À retenir

Vous êtes indépendant·e ? Que vous soyez artiste ou non, vous avez dans cet article un paquet de références pour chiffrer et cadrer vos collaborations avec des structures d’art contemporain. Au moins, aborder la question. Stop l’omerta sur la tune dans l’art quoi.

Vous avez des questions ? Envoyez-moi un message, j’adore vous lire et je réponds à tout le monde 🪶

Art boulot par Géraldine Miquelot - Allez c'est parti

2 réflexions sur “Rémunération des artistes plasticien·es : y a-t-il une norme ?”

  1. Merci pour ce compte rendu détaillé.
    En le lisant, certaines réflexions que j’avais se retrouvent expliquées.
    Difficile de changer le regard porté sur les artistes afin qu’iels soient correctement rémunéré•es. Et ça passe par le fait que les artistes aussi se perçoivent et se positionnent différemment.
    Beaucoup d’artistes ignorent même malheureusement qu’iels ont le droit d’êtres rémunéré•es et remercient même celleux qui les font travailler gratuitement.
    Il y aurait tellement de choses à dire/écrire mais cet article est une bonne base de réflexion pour agir… ou tenter au moins.
    Merci pour ton travail remarquable.

    1. Merci Kamel pour ton retour. En effet, la question des revenus est un problème à 360 degrés, où la règle du « mieux que rien » se conjugue à celle du « manque de moyens »… Un méga chantier qui peut masquer les possibilités d’agir – et/ou de tenter, comme tu le dis !

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